Taille :1m77
Poids :68 kg
Couleur des yeux :Rouge
Couleur des cheveux :Blanc
Autre : Keiji est un homme quelque peu « différent » des autres. Non pas à cause d’un quelconque talent, mais bien plutôt parce qu’il est albinos. Vous savez, ces hommes et femmes dont les cheveux sont aussi blancs que la neige d’hiver, et dont les yeux sont teintés de l’étrange couleur du sang ? Autant dire que pour passer inaperçu, c’est pas gagné, si vous voyez ce que je veux dire…
Métier oblige, Keiji s’occupe de manière journalière de son corps. Ainsi, on peut voir sans trop de mal qu’il dispose d’une masse musculaire importante, bien que suffisante pour ne pas que c'en devienne laid.
Pour finir la description, on peut s’attarder un petit moment sur son mode vestimentaire. Bien souvent, les gardes portent armures et boucliers afin de s’assurer une meilleure protection durant les batailles. Cependant, ce n’est pas le cas de Keiji. Pour cet homme, l’armure est un poids lourd, le bouclier un fardeau. C’est pourquoi il préfère porter des tenues serrées accompagné d’un haori blanc, qui est une sorte de veste tombante jusqu’aux genoux. Ainsi, il peut bénéficier d’une plus grande mobilité. Ou tout du moins, c’est ce qu’il affirme.

Au final, on pourra dire de cet homme qu’il dégage une forte présence, et qu’on ne peine pas à le remarquer.

Qualités : Enjoué, aimable, ambitieux, lucide, astucieux, audacieux, drôle, éloquent.
Défauts : Bagarreur, bavard, bruyant, autoritaire, émotif, insouciant, opiniâtre, gourmand.
Autre : Keiji est une personne plutôt gentille envers ses camarades. Il sera toujours le premier à réconforter un compagnon, ou à tenter d’aider ces derniers. Pourtant, il garde ses propres pensés, ainsi que ses craintes, tout au fond de son être. De la même façon, il n'hésitera pas à trancher un de ses ennemis. . Les forts vivent, les faibles meurent. C'est un phénomène récurent de la nature. La vie est ainsi faite, et il n'y peut rien.
Il fait confiance à ses camarades du Camp, bien qu’il nourrisse une certaine réserve envers le peuple extérieur à ce dernier. Il aime les activités physiques et apprécie le maniement des armes, mais cela ne veut pourtant pas dire qu’il ne se préoccupe pas de ce qui procède de l'intellectuel. Un corps sain dans un esprit sain, voici son moto. Il apprécie donc la lecture, et dans une moindre mesure l’écriture, bien qu’il ne puisse être qualifié comme le plus érudit des soldats du Camp. Enfin, c’est un homme qui aime la vie, et qui le montre : bruyant, rieur, il n’hésite pas à profiter de la moindre occasion pour se faire plaisir.
Car dans ce monde où la guerre peut surgir à tout moment, on ne sait jamais quand la fin nous emportera.

Lorsque je n’étais encore qu’un enfant, j’ai souvent rêvé à m’échapper, loin d’ici, bien au-delà de la sombre forêt qui nous entourait moi et mes camarades. Je m’imaginais de grandes vallées, des fleuves bouillonnants de vie, des villes hautes en couleurs. Je m’imaginais être libre. Une vision candide du monde extérieur, somme toute. Forcément, lorsque l’on se retrouve confiné ainsi, son aucun lien auquel se retenir, d’autres se forment.
Nouveaux. Puissants.
Enfants sans famille, nous nous en sommes constitués une à l’intérieur même des remparts qui nous enfermaient. Chaque garçon qui se trouve à l’intérieur de l’enceinte du Camp est un frère pour moi, chaque fille une sœur. Ou tout du moins, c’est ainsi que je les considère. Car après tout, nous avons partagé le même passé, et partagerons tous le même destin…
C’est sans doute la raison pour laquelle je m’entends avec la majorité des personnes à l’intérieur du Camp. Ce comportement fut sans doute influencé par mon appartenance à la caste des Dacite, je n’en doute pas. Toutefois, même si je n’y avais pas été affilié, je pense que ma manière d’agir n’en aurait pas été changée pour autant.

La vie est spéciale au Camp, surtout ces derniers temps. Les hommes s’agitent, s’énervent. Le capharnaüm de la guerre se fait de plus en plus présente, alors que les lames s’affûtent et que les sens restent en alerte. Car il y aura la guerre, en cela je suis certain. Mais quand ? Dans un an ? Dans 6 mois ? La semaine prochaine ? Demain ? Chacune de ces hypothèses pourraient se révéler véridiques. C’est sans doute cette partie de l’histoire qui rend les autres tendus.

Quant à moi… j’attends. La peur vient parfois me rendre visite lorsque l’orbe solaire se couche derrière l’horizon. Je ne diffère pas des autres hommes. Une guerre fait des blessés, une guerre engendre des morts. J’en suis conscient. Et c’est bien cette certitude qui me fait trembler de terreur.
Pourtant… n’avons-nous pas été spécialement élevés dans ce but ? Faire la guerre.

Tuer. Assassiner.

Et en cela je ne peux rejeter ma destinée. S’il faut combattre, alors je le ferais. Et s’il faut tuer, je ferais en sorte que cela ne soit pas vain. L’histoire est écrite par une multitude d’hommes, non pas par un seul. Chaque personne est capable d'en rédiger une ligne. Les écrivains et artistes de toutes les terres de Seil entendront parler de mon nom.

J'écrirais mon nom à travers les grandes lignes de la destinée. Mais je n’écrirais pas l’Histoire.

J’écrirais une légende.